Billet d'humeur

Publié le par Alain Laute

Billet d'humeur

Les mauvaises nouvelles sur l'emploi s'accumulent dans l'Orne.

Les salariés de Mortagne, Saint-Hilaire-le-Châtel, de Mauves-sur-Huisne et d'autres, en ce mois de juillet 2014, subissent un rude coup sur leur avenir professionnel, en premier lieu et personnel ensuite, car leurs familles vont en subir les lourdes conséquences. Pertes d'emplois ou menaces de le perdre nécessitent que les solidarités s'organisent.

C'est une priorité !

Il faut se rendre à l'évidence, l'emploi dans la sous-traitance sera impacté, le commerce local de proximité déjà pas mal en difficulté, sera lui aussi touché à moyen ou court terme. Des départs d'habitants avec leur famille risquent de progresser plus vite que la normale et les écoles seront affectées par le départ des enfants.

Tableau noir ? Oui.

Le temps des comptes et des responsabilité est-il venu ? Mais bien sûr que non ! Ce temps là est déjà dépassé, cela fait des années que l'histoire est écrite dans ces entreprises. Les salariés le savent bien.

Les responsables devront rendre compte, c'est entendu, mais l'heure est à travailler sur l'avenir. Quel avenir pour les chômeurs, quelles entreprises peuvent s'implanter, comment sauver ce qui peut encore être sauvé ?

Il est dommage que les luttes préventives ne se soient pas développées à temps et aujourd'hui les salariés en sont les premières victimes.

Victimes de la confiance infondée, inconsidérée, qu'ils ont donné aux dirigeants. Le fleuron de l'hypocrisie revient aux dirigeants de l'imprimerie "La Chapelle Montligeon" qui dans le journal "Le Perche" a livré une version des faits qui rejette la responsabilité de leur faillite sur leurs prédécesseurs.

Honte à eux.

Toujours est-il que la démonstration est faite une nouvelle fois, que sans l'intervention des salariés dans les affaires des entreprises, avec ou sans l'existence d'un Comité d'Entreprise, les salariés sont toujours perdants.

Alors, concernant l'entreprise BAERT de Mauves, les salariés sont prévenus. A eux de faire valoir leurs droits, en premier lieu le droit de regard sur les orientations et comptes de la société. Les syndicats sont là aussi pour cela, et pas les syndicats "patrons", cela va de soi !

Le fatalisme tue autant nos emplois que les effets de la Mondialisation, la passivité favorise ce massacre, et çà, c'est la responsabilité des salariés.

En effet, il est plus facile de critiquer et d'insulter ceux qui se battent pour leur emploi comme les intermittents ou ceux de la SNCM, chez Alstom, à la SNCF ou EDF et pleins d'autres, que de participer à la lutte pour préserver et développer les emplois.

Le premier "privilège" qu'il faut défendre, c'est l'emploi des salariés.

Bon courage à ceux qui luttent.

Publié dans Politique

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N
j'espère que tu as eu mon commentaire d'hier nous sommes très contrariés ...........
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A
Je ne pense pas que &quot;Billet d'humeur&quot; voulait rendre l'entreprise Baert responsable des problèmes de commerce et d'école à Mauves. <br /> Il disait simplement que les entreprises qui ferment aboutissent à un appauvrissement social d'un village. De tous les citoyens d'un village sans exception ! Et il citait des exemples...<br /> Mais, l'idée développée dans ce billet était surtout que les salariés devaient se battre pour conserver leurs emplois en amont, c'est-à-dire participer le plus possible au bon fonctionnement de leurs entreprises, dans les comités d'entreprise et avec leur syndicat. Il disait qu'il n'y avait pas de fatalisme. En quelque sorte, qu'il fallait participer à la prise de décision sociale et politique dans les entreprises dans le cadre de la démocratie participative*.<br /> *« La démocratie participative, c'est une forme de partage et d'exercice du pouvoir, fondée sur le renforcement de la participation de tous les citoyens à la prise de décision sociale et politique, partout, dans les entreprises, comme dans les affaires du village ». <br /> Les problèmes que rencontrent chacun de nous et les petites entreprises, c'est la faute de la mondialisation, de l'extension des grandes surfaces et d'une gestion gouvernementale injuste voire obsolète, tournée essentiellement vers les grandes entreprises, qui reçoivent des milliards et les font fructifier ! Ils font de l'argent avec de l'argent, ne créent pas d'emplois et il n'y a plus de redistribution des richesses. Les richesses ne profitent qu'aux actionnaires. Il n'y a jamais eu autant de riches en France, mais aussi … autant de pauvres !<br /> Ce n'est pas la crise pour tout le monde. <br /> Annie
N
pour ce qui concerne l'article Baert bien sur que les employés ont un droit de regard sur les compte cela est normal les délégués du personnel assistent aux Assemblées générale la dernière à eu lieu fin Juin 2014 avec expert comptable et commissaire aux comptes alors ne nous mettait pas sur le dos tous les problèmes de la vie de la commune épicerie, école, boucherie café et j'en passe .Pour l'école en 2008 60 enfants à la cantine .pour proxi c'est les anciens qui le font vivre la boucherie et le café ont fermé avant alors !!!!!! il faudrait peut-être se poser la question Pourquoi .......... les employés y travaillent alors il y a surement une raison il doivent le savoir. ce n'est pas une partie de plaisir de licencier mais naturellement le patron a toujours tord c'est bien connu quand tout va bien ont est des voleurs quand tout va mal nous exploitons les employés .... eh bien continuait tous à penser que les patrons exploitent le personnel ........
A
Nicole, de quel commentaire parles-tu ? Je n'ai reçu que celui-ci...
M
oui sauver notre école car s'est grave mais je pense qu'il est trop tard plus d’école le pays est déjà mord, plus de travaille rien ne va plu
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